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/biographie
"J’expérimente, je cherche et je trouve.
J’expérimente la technique, je cherche à la comprendre et je trouve l’émotion. Etre en marche sincère vers soi-même, pour se trouver quelques instant seulement, être en marche tout simplement."

Né en 1977, la peinture m’accompagne depuis ma plus tendre enfance. Je me suis rapidement tourné vers l’aquarelle et l’encre, et ai commencé mes premières expositions en brocante dès l’âge de 15 ans. Le graphisme puissant à l’encre s’accompagnait alors d’une expression beaucoup plus tendre et poétique à l’aquarelle. C’est alors que l’aventure à l’aquarelle débuta, mue par une quête de recherche, de force et d’individualité picturale. Peintre autodidacte, après avoir exposé dans de nombreux salons de peinture multi technique, mes expositions se sont peu à peu orientées vers le milieu de l’aquarelle afin de tendre à insuffler dynamisme et audace à cette discipline. Le besoin intrinsèque de partage et de transmission rythme mes pas d’artiste depuis le début de mon parcours, ce qui m’a permis de développer une pédagogie très singulière. Considéré comme l’électron libre de l’aquarelle en France par mes pairs, après quelques années de retrait volontaire du monde de l’aquarelle, je n’ai pourtant jamais cessé mes recherches techniques et je tente, en toute humilité, de faire tendre l’aquarelle vers davantage de contemporanéité. Bouger les lignes, casser les interdits et les codes, être en marche sincère vers soi-même sans se complaire, se remettre sans cesse en question et se trouve quelques instants seulement, être en marche tout simplement. Je participe aux plus grands salons artistiques en France et mon travail a été primé au dernier salon du dessin et de la peinture à l’eau lors de l’exposition ART CAPITAL au Grand Palaisà Paris.

L’inspiration et l’ expiration du sujet est la respiration du peintre.

L’intérêt pictural du sujet de l’œuvre ne réside pas dans le choix uniquement formel de celui-ci
L’inspiration est la première lueur créative nécessaire . chez moi, L es sujets abordés sont assez récurrents et génériques . Vient ensuite l’expiration du sujet : la réalisation.
La série « Tranche de ville » faits référence à la « Tranche de vie » , de Jean Jullien, auteur dramatique français, théoricien et critique de théâtre du 19ème siècle , qui tout en qualifiant son propos de naturaliste , cherchait surtout à le mettre en scène avec art. Il s’agit donc pour moi dans ces œuvres d’interpréter en une mise en scène picturale , l’activité humaine au plus proche de l’émotion qu’elle fait naître en moi.
Les « Paysages en voie de disparition » , quant à eux, sont à l’origine , une traduction de la transformation inéluctable des paysages que nous avons sous nos yeux, aussi bien par la main de  l’homme que par le rythme des saisons et des changements de lumière j’affectionne particulièrement la sensation du paysage en mouvement à l’image d e ceux que nous voyons défiler , par l’œil de la vitre du train. Dorénavant, la résonance et la prise de conscience écologique accompagne la création de c es œuvres, car le paysage est bel et bien une espèce en voie de disparition.

Les «Beauté Plastique» m’ inspirent les « Canons Grecs » d’antan, et disent beaucoup de choses de la société dans laquelle nous vivons. Les mannequins en plastique s’humanisent et l’humain devenu mannequin, se plastifie.
Les «Dessous de Venise » sont un clin d’œil au linge et aux sous vêtements suspendus , du
quartier de Santa Maria , rendant plus intimiste le regard porté sur cette ville en mettant en exergue tout le mystère de ses dessous.

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